Première exposition au Royaume-Unis dédiée à l’influent peintre moderniste égyptien Hamed Abdalla (1971-1985), ARABÉCÉDAIRE explore le vaste fonds d’archives et la bibliothèque d’Abdalla, s’intéressant autant à l’artiste, au chercheur et à l’activiste. Le titre de l’exposition qui renvoie au mot français « Abécédaire », s’articule sur l’idée inventée par Abdalla du « mot créatif » : un mot ou un talisman pris dans la matière picturale, en mêlant abstraction et formes humaines. L’exposition se concentre sur six mots fétiches pour Abdalla, afin d’examiner l’évolution de son langage visuel et de ses idées politiques (LOVERS, NUBIA, REVOLUTION, CAVES, LETTERISM, KLEE).

ARABÉCÉDAIRE retrace ses voyages entre Le Caire, Copenhague et Paris, qui le mènent jusqu’à des connexions avec le courant européen CoBrA, le mouvements des non alignés et la cause palestinienne. Les différents dispositifs d’archives cartographiées et mises en récit révèlent un Abdalla archéologue visuel de l’« arabité ».

Cette exposition ouvre une programmation spéciale célébrant les dix ans de The Mosaic Rooms. Elle constitue le premier volet d’une série de trois expositions conçues par Zamân Books & Curating, intitulée Cosmic Roads : Relocating Modernism qui présentera des artistes modernes majeurs de trois pays : l’Égypte, l’Iran et le Maroc.

 

Hamed Abdalla : Arabecedaire

Exposition Bagdad mon amour

 

« Nous sommes venus en famille, de la grand-mère aux petits-enfants, ce jeudi 12 avril 2018, voir l’exposition de mon père Hamed Abdalla (1917-85), artiste-peintre égyptien, à The Mosaic Rooms, un centre d’Arts dirigé par notre ami Omar al-Qattan à Londres. Nous sommes guidés dans cette exposition, entre tableaux et archives, par son concepteur, notre ami Morad Montazami, historien de l’art, curateur au Tate Modern et directeur des éditions Zamân Books, sur une danse improvisée de Zosia Jo, artiste freelance. »

Film réalisé par Samir ABDALLA, juin 2018

Retour