Numéro de la renaissance, le numéro 3 de Zamân est en réalité le premier qui paraît depuis les deux opus historiques parus en 1979 et 1980, après une coupure de trente ans – du contexte de la diaspora marxiste iranienne des années 1970, au contexte des années 2010 avec la mondialisation culturelle, les mutations du« Moyen-Orient » et de l’aire méditerranéenne. Par delà quelques clins d’œil aux fondateurs de la revue et à son passé, les contributions originales de ce « nouveau » premier numéro évoquent autant l’architecture de guerre, la théorie du printemps, le rôle de la mort dans la biologie moderne, la théorie de l’ornement et les impasses de « l’art islamique contemporain ».

• Anahita Bathaie, Hors je
• Morad Montazami, Le printemps, cycle du jour nouveau
• Yassaman Montazami, Mon père naquit
• Rosa Montazami, Recettes
• Behrouz Montazami, La connaissance de la mort
• Arnaud Crassat, Memory Writings
• Julien Audebert, Le Septième Sceau — Écho/Narcisse
• Olivier Cochet, Le rôle de la mort dans la biologie moderne
• Tao Delhaye, Les Chiens
• Ziad Antar, Beirut Bereft, avec Rasha Salti / New York expiré
• Vartivar Jaklian, Beyrouth, ville de guerre
• Thomas Golsenne, L’ornement a horreur de l’horreur du vide
• Monia Abdallah, Enquête sur une construction identitaire : « Art islamique contemporain »
• Barbad Golshiri, Car ils connaissent ce qu’ils connaissent
• Martin Widmer, Ghost Objects
• Éric Laurrent, Journal américain (14 mars-14 avril 1998)