Au-delà du livre d’artiste, les artistes ont recours à l’édition comme pratique artistique. Ils l’envisagent comme moyen de production, brouillent la frontières entre ce qui relève de l’auteur et de l’éditeur. Les travaux exposés témoignent d’une grande diversité de réflexions historiques et contemporaines sur les langues et les formats marginalisés dans l’industrie dominante de l’édition : les genres méprisés, les sujets proscrits, les subjectivités dérangeantes, les langues excessives, le minimalisme, le non rentable, l’insondable.

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